Géomorphose

H27 cm, L22 cm, P4 cm

Noyer, encre, verre, papier

Dans cette œuvre, une section de noyer devient territoire, matrice ou palimpseste. Le dessin, minutieux et organique, suit les lignes du bois sans les contraindre, comme une écriture née des cernes eux-mêmes.
Formes cellulaires, paysages imaginaires, traces fossiles ou constellations : le motif oscille entre carte et mémoire, entre vivant et abstraction.
Fixée sur une plaque de verre, la pièce semble en suspension, comme un fragment précieux offert au regard.
L’œuvre peut se poser ou s’accrocher au mur, invitant à des lectures multiples selon la lumière, l’angle ou l’humeur.
Géomorphose invite à scruter les rythmes du monde, à percevoir les métamorphoses lentes de la matière et à écouter ce que raconte le bois quand on le laisse parler.